Mieux vaut commencer à constituer votre pension sans tarder

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1. Comment constituer une pension ?

En Belgique, notre régime de pension repose sur quatre piliers différents. En d’autres termes, il existe quatre manières différentes de se constituer une pension.

• Premier pilier

Il s’agit de la pension légale que vous recevez chaque mois de l’État. Le montant de celle-ci diffère pour chacun. Cela dépend notamment de votre statut (fonctionnaire, indépendant, salarié – ou une combinaison), de votre situation familiale, du nombre d’années travaillées et du revenu que vous perceviez. Cette pension est liée à un indice. Si l’inflation augmente – et la vie devient donc plus chère – les pensions suivent cette hausse. Vous n’êtes pas encore à la retraite, mais vous aimeriez avoir une idée du montant de votre future pension ? Vous pouvez consulter votre dossier sur MyPension.be.

• Deuxième pilier

Le deuxième pilier est ce que l’on appelle la pension complémentaire. Selon votre statut, cette pension complémentaire sera différente. > En tant que salarié, vous bénéficierez d’une pension complémentaire versée par votre employeur ou votre organisation sectorielle. Les employeurs ou les secteurs d’activité ne sont toutefois pas obligés de proposer un plan de pension complémentaire. Une minorité des salariés n’y a pas accès. Ils peuvent toutefois souscrire eux-mêmes une Pension Libre Complémentaire pour les Travailleurs Salariés.

> Plusieurs options s’offrent aux indépendants. Outre une Pension Libre Complémentaire pour Indépendants (PLCI), les travailleurs indépendants personne physique ou exerçant une profession libérale peuvent également opter pour une Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants (CPTI). Les indépendants en société peuvent opter pour un Engagement Individuel de Pension (EIP).

> Les fonctionnaires statutaires ne reçoivent pas de pension complémentaire. Les fonctionnaires contractuels peuvent bénéficier d’une pension complémentaire, mais cela dépend d’un service public à l’autre. La gestion de cette pension complémentaire est assurée par un assureur ou un fonds de pension, qui investit les primes versées et vous versera un montant lors de votre départ à la pension.

Sur MyPension.be, vous pouvez suivre chaque année l’état de votre pension complémentaire. Attention : il s’agit de montants bruts, sur lesquels des impôts et des cotisations sociales seront encore prélevés.

• Troisième pilier

Il comprend toutes les formules qui vous permettent de vous constituer vous-même un complément de pension de manière fiscalement avantageuse. Deux possibilités s’offrent à vous :

  • L’épargne-pension, qui vous permet de constituer un capital supplémentaire pour vos vieux jours. Jusqu’à l’année de vos 64 ans, vous pouvez épargner jusqu’à 990 euros par an avec une réduction d’impôt de 30 %, ou jusqu’à 1 270 euros avec une réduction d’impôt de 25 %. Ces montants seront indexés à 1 020 € et 1 310 € par an en 2024, respectivement. Il existe deux manières différentes de constituer une épargne-pension : > Via un compte d’épargne-pension (par exemple un fonds d’épargne-pension auprès d’une banque). Un fonds de ce type investit notamment dans des actions et obligations et son rendement dépend de l’évolution des marchés boursiers. > Via une assurance épargne-pension auprès d’une compagnie d’assurances. Dans le cas d’une assurance épargne-pension, vous connaissez à l’avance le rendement annuel minimum. En outre, vous aurez peut-être la chance de participer aux bénéfices.
  • Avec l’épargne à long terme, vous vous constituez un capital pension supplémentaire par le biais d’une assurance-vie. Vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 30 % sur les primes versées. Le montant maximal que vous pouvez verser chaque année dépend de vos revenus professionnels (un plafond absolu de 2 350 euros s’applique). Vous pouvez également continuer l’épargne à long terme après votre départ à la pension. Dans le cas d’un fonds d’épargne-pension ou d’une épargne à long terme, vous décidez vous-même quand vous retirez votre argent. En revanche, une assurance épargne est assortie d’une échéance finale, généralement à votre 65e anniversaire. Bon à savoir : bien que vous bénéficiiez d’un avantage fiscal, votre épargne sera imposée lorsque vous prélèverez le capital.

• Quatrième (et cinquième) piliers

Ils comprennent tous les efforts que vous fournissez pour vous constituer une poire pour la soif. Contrairement au troisième pilier, ils ne vous offrent pas d’avantages fiscaux directs. Vous pouvez toutefois disposer librement de ce capital et ne devez pas attendre votre pension pour le prélever. L’épargne et les placements font partie du quatrième pilier.

Certains considèrent les investissements immobiliers comme un cinquième pilier distinct (même s’ils s’inscrivent également dans le quatrième). Être propriétaire de votre habitation constitue de toute façon un bonus pour votre pension, surtout si vous avez remboursé votre emprunt.

2. Quand vaut-il mieux commencer à constituer votre pension ?

Pour la plupart des Belges, les premier, deuxième et troisième piliers ne suffiront pas pour pouvoir profiter pleinement de la pension. Il y a plusieurs raisons à cela : > La plupart des Belges cessent de travailler avant d’atteindre l’âge officiel de la pension. Arrêter de travailler plus tôt signifie malheureusement aussi une pension légale plus maigre. En moyenne, les hommes belges arrêtent de travailler à 60,9 ans et les femmes à 60,1 ans (source : OCDE). > L’espérance de vie augmente. Nous vivons plus longtemps et le nombre d’années de retraite augmente. Un homme de 65 ans possède aujourd’hui une espérance de vie de 18,7 ans, une femme de 21,7 ans, contre respectivement 14,1 et 18,5 ans il y a trente ans (source : Statbel). > Le vieillissement de la population belge. La population active diminue alors que le nombre de pensionnes augmente. Les dépenses de pension des pouvoirs publics augmentent et personne ne peut pour l’instant garantir qu’elles resteront entièrement payables à terme. Pour de nombreuses personnes, la pension est une perspective lointaine. Actuellement, vous avez probablement d’autres priorités : profiter de la vie, acheter une maison, fonder ou « gérer » une famille... Pourtant, il peut être judicieux d’ajouter votre pension dès aujourd’hui à votre liste de priorités. En effet, le temps est votre plus grand atout en matière de constitution de pension. Plus vous commencez tôt, plus vous aurez de temps pour faire fructifier votre argent. Il est donc conseillé de songer à votre pension dès que vous commencez à travailler ! Le deuxième meilleur moment pour commencer à penser à votre pension ? C’est... aujourd’hui. La raison pour laquelle le « temps » est primordial est qu’il vous permet de profiter de l’effet rendement sur rendement. Il s’agit d’un phénomène selon lequel le rendement que vous obtenez sur une année donnée s’ajoute au capital initial l’année suivante. Sur cette « nouvelle somme », vous recevez à nouveau un rendement potentiel, ce qui entraîne une croissance exponentielle. Prenons l’exemple de Sarah et Tim. Sarah investit chaque mois 100 euros et obtient un rendement théorique de 5 % par an. Sarah a commencé tôt : à 25 ans et elle investira jusqu’à son 65e anniversaire. Tim est un peu plus insouciant et commence plus tard, à 45 ans, mais il investit beaucoup plus que Sarah : 500 euros par mois au lieu de 100 euros. Il bénéficie lui aussi d’un rendement théorique de 5 % par an et investira jusqu’à ses 65 ans. Qui obtiendra le rendement le plus élevé ? Sarah qui a commencé plus tôt et investit un plus petit montant (48 000 euros au total) ? Ou Tim qui a commencé plus tard et investit un montant plus élevé en tranches plus importantes (60 000 euros au total) ? La bonne réponse est Sarah. Elle disposera d’un capital de 152 208 euros, alors que le solde final de Tim s’élèvera à 79 240 euros. C’est un peu cérébral, mais en commençant plus tôt avec un montant plus petit, vous pouvez obtenir un rendement potentiel plus élevé qu’en reportant et en investissant des montants plus importants.

3. Des conseils pour profiter pleinement de votre pension plus tard ?

1. Remplissez d’abord les tirelires qui vous permettent de bénéficier d’un avantage fiscal. Commencez donc par l’épargne-pension. Vous pouvez le faire dès que vous avez atteint votre majorité et disposez d’un travail ou d’un revenu imposable. Chaque année, vous bénéficiez d’un avantage fiscal de 25 ou 30 % sur le montant de votre épargne-pension. Complétez-la par une épargne à long terme. 2. Optez pour un employeur offrant une assurance groupe. Votre employeur ne propose pas d’assurance groupe ? Dans ce cas, souscrivez une Pension Libre Complémentaire pour Travailleurs (PLCT). Vous êtes indépendant(e) ? Optez pour une PLCI et complétez-la par une CPTI ou un EIP. 3. Commencez à investir. Cela implique des risques, mais offre un rendement potentiellement supérieur d’un point de vue historique, même si l’on tient compte de toutes les baisses boursières. Il est important de garder une perspective à long terme, de préférence au moins 7 ans, afin que vos investissements aient le temps de se ressaisir en cas d’orage en bourse. Vous pouvez déjà investir chez Keytrade Bank à partir de 25 euros par an. 4. Achetez une habitation plutôt que de la louer. L’acquisition d’une maison ou d’un appartement est généralement une bonne idée : vous ne payez pas de loyer à un bailleur, mais vous l’investissez dans votre patrimoine personnel. Un bien en vue ? Faites une simulation gratuite de votre crédit. 5. Ne donnez pas trop tôt et/ou pas trop C’est très bien de vouloir partager une partie de votre patrimoine avec vos enfants, avec d’autres personnes ou avec des organisations qui vous tiennent à cœur. Les pouvoirs publics facilitent également cette démarche en rendant les donations fiscalement plus attrayantes que les droits de succession. La donation présente toutefois l’inconvénient d’être définitive. 6. Ne prenez pas votre pension (trop) tôt et travaillez à temps plein ou optez pour l’assimilation Un emploi à temps partiel rapportera toujours moins de pension qu’un emploi à temps plein. Si vous souhaitez travailler (un certain temps) à temps partiel, un crédit-temps ou un congé thématique (congé parental, congé pour soins palliatifs, etc.) peut constituer une alternative intéressante. La période pendant laquelle vous n’avez pas travaillé pourra alors être assimilée et donc prise en compte pour votre constitution de pension. Pour les fonctionnaires, la situation est différente. Dans ce statut, il est en règle générale bien plus facile de continuer à constituer des droits à la pension. Chez les indépendants, le travail à temps plein ou à temps partiel n’est pas pertinent pour la constitution de pension. 7. Envisagez de gagner un revenu d’appoint une fois pensionné(e). Épargner ou investir pour votre pension ?

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